Le #DET doit choisir.
Selon l’étude Buzzy Ratios de 2024 réalisée par l’IDET, l’Association représentant la filière des Environnements de Travail, le coût total par poste de travail pour l’année 2023 s’établit en moyenne à 11 051 euros, en hausse de 4% par rapport à 2022.
Pourtant, l’étude Buzzy Ratios de 2023 précise que le coût d’un poste de travail en 2022 était de 13 658 euros, soit une baisse significative de 19% en 2023 et non pas une hausse de 4%.
Au-delà de ce constat qui interroge sur la pertinence des chiffres de l’étude, un autre chiffre doit attirer notre attention; selon l’étude de 2024 le plus gros budget d’un poste de travail est le loyer, comptant pour 70% des dépenses.
Or une estimation de l’IEIF – Institut de l’Épargne Immobilière et Foncière, publiée en 2021, annonçait que le développement du télétravail pourrait réduire de 12% à 36% la surface de bureaux nécessaires aux entreprises en Ile-de-France. Une tendance moins franche mais confirmée par une étude de la Banque de France de 2023, qui observait une forte baisse du taux d’occupation des bureaux sur tout le territoire français (-5,4% depuis 2020) en lien avec l’essor du télétravail.
Il est donc évident que le télétravail optimise le coût du poste de travail, car la réduction des besoins de surfaces par entreprise entraîne un déficit de la demande, qui selon le principe du marché, entraîne mécaniquement un ajustement à la baisse du prix de l’offre.
L’étude de 2024 de l’IDET mentionne également que 10% des coûts de poste de travail sont employés à améliorer le bien-être des employés par des services sur site, afin de leur donner envie de revenir travailler dans les bureaux. Mais si l’on fait revenir les employés sur site, nous augmentons de facto le besoin de surface et in fine le coût moyen par poste de travail.
Le télétravail est un double vecteur d’optimisation des coûts de travail, d’une part par la réduction immédiate des surfaces par poste, et d’autre part par la baisse à terme du prix du mètre carré.
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