Selon une étude réalisée par l’APEC hors Ile-de-France, 50% des cadres arrivent au travail avant 8h30 et les hommes (35%) sont plus nombreux que les femmes (14%) à déclarer commencer leur journée de travail avant 8 heures.
Les horaires de travail rythment notre quotidien; et lorsque vient le premier enfant dans le couple où les deux parents ont un emploi, se pose rapidement la question de la logistique pour faire coïncider les horaires de l’école et de l’employeur.
Lorsque je travaillais dans un bureau, dès le réveil ma femme et moi subissions une pression, soucieux de respecter les horaires de l’entreprise et hantés par la peur bien réelle de voir le portail de l’école fermé suite à un événement imprévisible sur la route; déposer notre enfant à l’école relevait plus de la discipline du taxi qui voulant gérer sa prochaine course, dépose sans grande précaution son premier client.
Je pratique aujourd’hui le télétravail, ce qui m’a affranchi du temps de trajet, de ses contraintes et de ses impondérables; concrètement j’ai gagné trente cinq minutes le matin. Ce temps gagné nous le prenons avec ma femme pour accompagner paisiblement notre fille jusqu’au portail de l’école qui grouille d’enfants; je suis plus centré sur ma fille que sur la logistique et cela se ressent émotionnellement dans les échanges avec ma fille; une fois rentrés à la maison je prends un café et profite de ce temps pour discuter un moment avec ma femme, avant de rejoindre mon bureau.
La mise en place du télétravail se traduit par un gain mesurable de productivité de l’entreprise, mais il y a un bénéfice qui ne se mesure pas car il n’a pas de prix, c’est sa contribution au bien-être de la famille.
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