Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre sur la Gen Z !

Selon une enquête de Intelligente réalisée aux Etats-Unis et publiée en Novembre dernier, plus de la moitié des managers déclarent s’être sentis frustrés en travaillant avec la Gen Z.

En vrac les raisons invoquées sont: stress des managers lié aux interactions, déception des managers sur les performances, augmentation de la charge de travail des managers pour compenser les lacunes perçues, manque de professionnalisme, manque d’éthique, usage excessif du smartphone, mauvaise gestion du temps, manque d’initiative, problème de communication, etc.

Ceci étant dit, il est important de rappeler que la Gen Z représente, selon wikipedia, des jeunes nés généralement entre 1997 et 2012.

Cette génération a donc en moyenne 21 ans !

Il est donc certain que la Gen Z, objet de cette enquête soit dans l’immense majorité au stade de son premier emploi, des débutants dans la vie active.

Je vais vous faire une confidence, quand j’ai débuté ma carrière j’avais vingt-trois ans, fraîchement sorti de mon Master et des huit mois du service militaire qui à l’époque était obligatoire.

J’avais bien fait une paire de stages en entreprise, mais si je n’avais pas eu lors de mon premier emploi, la grâce d’avoir un manager qui m’avait assigné des mentors et des tuteurs bienveillants, j’aurais certainement coché bon nombre de cases dans les reproches listés en vrac ci-dessus. Le seul reproche que je n’aurais pas pu endosser est celui de l’usage excessif de smartphone, puisqu’à l’époque il n’y avait pas de smartphone…

La leçon à tirer ici est qu’il ne faut pas oublier que nous avons, nous aussi, été jeunes. Le monde change, les codes évoluent, le télétravail s’invite dans les entreprises, mais un débutant reste par définition un débutant. Faire preuve d’empathie, s’adapter aux changements et se remettre en question est la clé. On ne peut pas prendre le monde d’avant comme référence et avoir les mêmes attentes aujourd’hui.

Je profite donc de cette occasion pour exprimer ma reconnaissance à Roland Roche, Francis Costamagna et Tahar Belhoula (j’en oublie certainement) pour leur confiance, leur bienveillance et accompagnement pour relever les enjeux auxquels j’ai fait face quand j’étais débutant.

Je conclue ce post en citant cette même enquête qui dit très justement, que selon 75% des managers interrogés, la clé réside dans un accompagnement renforcé.

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