Avez-vous lu l’étude sur le télétravail publiée par l’Apec – Association Pour l’Emploi des Cadres ?
C’est une des études les plus abouties que je n’ai jamais lu; et dans la cohorte de statistiques qu’elle partage, l’une d’elles dit que parmi les cadres qui quitteraient leur employeur s’il supprimait totalement le télétravail, 57% ont moins de 35 ans, contre 28% pour les plus de 55 ans.
L’un de mes collaborateurs ayant moins de 35 ans, j’ai donc saisi l’opportunité de l’interroger.
Il travaillait depuis plusieurs années chez un prestigieux éditeur logiciel américain, qui durant le confinement Covid lui permit de pratiquer le télétravail. Il profita de l’occasion pour s’installer dans un lieu agréable et ensoleillé.
Une fois le confinement passé, cet éditeur décida de remettre en place une politique 100% présentiel #RTO; il refusa. Etant un collaborateur de valeur, il lui fût proposé une belle promotion à la condition de travailler dans les bureaux parisiens; il quitta alors la société.
Je lui demandai pourquoi il avait renoncé à une promotion chez ce prestigieux éditeur, il me répondit selon ses trois critères:
1- garder sa liberté de lieu de résidence
2- gagner le temps de transport au bénéfice de sa vie personnelle
3- gagner en productivité professionnelle par une meilleure concentration
Beaucoup de jeunes talents échapperont aux entreprises qui ont fait du présentiel un dogme. Le télétravail est un atout pour l’entreprise, il doit être pensé top-down afin de déployer les outils et les méthodes nécessaires à sa réussite, qui se traduira inévitablement par un gain de productivité, plus de talents et moins de turn-over.
#Smartworking #Teletravail
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